Dès que l'on choisit de travailler en noir et blanc, même occasionnellement, se pose le problème du développement et surtout du tirage des photos.
Si en couleur, il est facile de trouver un labo compétent près de chez soi à un prix raisonnable, ce n'est pas le cas en noir et blanc (en tout cas en province) : peu de labos font eux-mêmes le traitement, la plupart des magasins envoient les films en labos industriels où ils sont traités industriellement ! Le résultat a peu de chances d'être satisfaisant si l'on est un peu exigeant. Quand aux labos spécialisés, leurs tarifs sont souvent dissuasifs (je n'ai pas dit excessifs : le noir et blanc reste marginal, il coûte donc cher).

La solution ? Faire le travail soi-même !

Les avantages ne sont pas négligeables :
En premier lieu, la satisfaction de tirer soi-même un beau tirage vaut à elle seule de passer au noir et blanc !
Ensuite, le photographe contrôle toute la chaîne depuis la prise de vue jusqu'au tirage papier. Il peut obtenir ce qu'il avait prévu dès le début sans craindre une interprétation erronée par un intermédiaire.
De plus, la qualité est ce que le tireur en fait ! S'il est soigneux, les tirages seront beaux.
Enfin, pour les dévoreurs de pellicule, tirer soi-même ses images peut s'avérer très économique, surtout par rapport aux tarifs des labos spécialisés.

Reste que l'investissement de base est important, et qu'il ne faut pas négliger le temps qu'il faudra passer à traiter ses images (les heures passent très vite devant l'agrandisseur). Un photographe occasionnel doit donc se poser sérieusement la question de l'intérêt d'un tel achat.

Pourquoi le noir et blanc ?Retour au sommaire du laboLe matériel